Notice méthodologique

Le sujet des substances per et polyfluoroalkylées (PFAS) évolue rapidement, tant sur le plan scientifique que sur le plan normatif, et ce, à l’échelle nationale et internationale. Les informations apparaissant sur ces pages Internet ne proviennent pas d'une revue systématique des connaissances à ce propos, mais sont principalement tirées de la littérature grise produite par des organismes reconnus ainsi que de certaines publications ayant eu un impact majeur sur la question des PFAS. Les informations présentées reflètent la position du groupe de travail décrit plus bas au moment de la rédaction de chacune des pages. Étant donné la progression rapide de ce sujet, certains éléments de contenu pourraient être révisés en fonction de l’enrichissement des connaissances.

Objectifs

L’INSPQ a produit des pages Internet d’information sur les PFAS dans le but d’outiller les intervenants de santé publique à propos des enjeux de santé associés aux PFAS, notamment au regard de leur présence dans l’eau potable.

Groupe de travail

Les personnes suivantes font partie du groupe de travail chargé de la rédaction des pages Internet sur les PFAS (en ordre alphabétique) :

  • Tania Charette, Ph. D., Direction de santé publique de Lanaudière
  • Caroline Huot, M.D., M. Sc, Institut national de santé publique du Québec
  • Vicky Huppé, M. Sc., Institut national de santé publique du Québec
  • Daria Pereg, Ph. D., Institut national de santé publique du Québec
  • Stéphane Perron, M.D., Institut national de santé publique du Québec
  • Gabriela Ponce, M. Sc., Institut national de santé publique du Québec
  • Julien Tétreault-Michaud, MD, Institut national de santé publique du Québec
  • Mathieu Valcke, Ph. D., Institut national de santé publique du Québec

Stratégie de recherche documentaire et de traitement de l’information

Considérant l’objectif d’outiller rapidement les acteurs et les actrices de santé publique à propos des PFAS, l’ampleur de la littérature scientifique sur le sujet et les nombreuses revues considérables réalisées par plusieurs organismes reconnus, le groupe de travail s’est concentré sur la recherche de documents tirés de la littérature grise. Le groupe de travail a pris connaissance des publications des organismes mentionnés ci-dessous. Ces derniers ont été choisis en fonction de la crédibilité qui leur est accordée par le groupe de travail, notamment sur la base de la présence d’un processus de révision par des pairs considérés comme des experts.

  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses);
  • Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR);
  • European Food and Safety Authority (EFSA);
  • National Academies of Sciences, Engineering and Medicine (NASEM);
  • Organisation mondiale de la Santé (OMS);
  • Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE);
  • Santé Canada (SC);
  • United States Environmental Protection Agency (U.S. EPA).

La portée des productions ainsi que la récence des publications ont orienté le choix des écrits sélectionnés en fonction des sujets qui nécessitaient d’être documentés. Dans certains cas, les membres du groupe de travail ont sollicité des rencontres avec des experts externes. De plus, les membres du groupe ont parfois consulté des études primaires afin de compléter les informations notées dans la littérature grise. Aucun critère d’inclusion ou d’exclusion n’a été utilisé pour sélectionner les publications retenues. D’ailleurs, aucune appréciation de la qualité des études primaires n’a été formulée, puisque la revue exhaustive de toutes les études animales et épidémiologiques primaires ne faisait pas partie de la méthodologie employée.

Révision par les pairs

Nombre de rencontres avec des experts de contenu ont eu lieu afin de répondre à certaines questions précises liées aux PFAS.

Le texte des pages Internet a également fait l’objet d’une révision auprès de collaborateurs qui n’ont pas participé aux activités du groupe de travail. Ces collaborateurs incluent des réviseurs internes (ex. : Équipe scientifique sur l’air, Unité Santé au travail, Centre de toxicologie du Québec) ainsi que des réviseurs externes, soit des partenaires universitaires (ex. : Université de Montréal, Université Laval, Polytechnique Montréal), des organismes de santé (ex. : Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), Santé Canada, Public Health Ontario), du ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) et des directions de santé publique (Estrie, Laurentides, Montréal, Outaouais). Notez que le nom des personnes ayant contribué à la révision des pages thématiques est inscrit au bas de chacune d’elles. 

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